Soyons clairs : tout ne peut pas être une fête dans la vie. Nous devons parfois nous adonner à des activités qui ne nous plaisent pas, car elles sont essentielles. Un joueur de tennis qui adore jouer des matchs doit tout de même aller à la salle de sport et s’entraîner s’il veut tirer le meilleur de son potentiel. Cela dit, la vie est trop courte pour que nous nous forcions constamment à faire ce qui ne nous plaît pas.
Mes proches me trouvent un peu individualiste. J’aime simplement être avec les gens que j’apprécie. Pourquoi devrais-je me forcer à côtoyer des personnes que j’apprécie peu ? Sans compter ceux qui, à mon avis, pourraient exercer une mauvaise influence sur moi et mes proches. La vie est trop courte.
Chez COTE 100, nous évitons d’investir dans des domaines avec lesquels nous sommes éthiquement en désaccord : cryptomonnaies, pétrole, casinos, armement, prêts usuriers, etc. Nous perdons peut-être des rendements en nous limitant aux secteurs et aux entreprises qui nous semblent moralement acceptables. La vie est trop courte pour agir autrement.
C’est aussi pourquoi nous sommes sélectifs quant à notre clientèle. La vaste majorité de nos investisseurs pense à long terme et comprend bien notre philosophie d’investissement. Ils savent que nous accordons une grande importance à la préservation du capital avant de viser à maximiser les rendements. Nous évitons les investisseurs qui recherchent des gains élevés à tout prix et à court terme. La vie est trop courte.
J’ai décidé de concentrer mon temps et mon énergie sur ce que j’aime le plus dans mon travail (est-ce vraiment un travail ?) : la recherche de titres boursiers, l’analyse d’entreprises, la construction de portefeuilles et, bien sûr, la lecture et la rédaction. Tout le reste sera minimisé ou éliminé. La vie est vraiment trop courte.
Warren Buffett a souvent dit qu’il fallait apprendre à dire « non » dans la vie et en investissement : « La différence entre les gens qui réussissent et ceux qui réussissent vraiment, c’est que ces derniers disent non à presque tout. » Je me dois de dire « non » à ce qui est inutile afin de concentrer mes énergies sur ce qui compte et sur ce sur quoi je peux exercer un certain contrôle. Parmi les choses inutiles ou futiles, j’inclurais le temps passé sur les réseaux sociaux, les nouvelles géopolitiques et macroéconomiques, ainsi que la politique. La vie est trop courte.
J’ai dû lire une douzaine de livres pendant les vacances de fin d’année. Toutefois, pour certains livres entamés, j’ai simplement décidé de les mettre de côté parce qu’ils ne me plaisaient pas. Pourquoi se forcer à terminer un livre que je n’aime pas alors qu’il en existe une multitude d’autres que j’apprécierais ? La vie est trop courte.
En plus d’exercer un métier qui me passionne, j’ai le privilège de le faire entouré de collègues que j’adore. La vie est trop courte pour faire autrement.
En fin de compte, la vie est trop courte pour être vécue à moitié. Que 2025 soit l’année où vous choisirez intentionnellement de vivre pleinement, entouré de ce et ceux que vous aimez.
Bonne année !
Philippe Le Blanc, CFA, MBA
Chef des placements chez COTE 100
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